Académie Chateaubriand

LE PRIX COMBOURG

Le Prix Combourg est décerné chaque année à un écrivain dont le style honore la mémoire et l’œuvre de Chateaubriand qui passa au château de Combourg (Ille et Vilaine) une partie de sa jeunesse.


Alain Finkielkraut
Prix Combourg 2014
pour son livre “L’identité malheureuse", Editions Stock

Élu à l’Académie française, le 10 avril 2014, au fauteuil de Félicien Marceau (21e fauteuil). Alain Finkielkraut fut élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud-Lyon. Il est agrégé de Lettres modernes et Professeur de l’École polytechnique.

Auteur de nombreux ouvrages sur la littérature, l’amour, la modernité, la judaïté, le nationalisme, la colonisation, il défend l’idée de transmission, d’héritage, de tradition, ainsi que l’esprit des humanités, le sionisme, la notion d’identité et la redécouverte du sens du tragique. Il se dit « à la fois classique et romantique ». Il s’est exprimé sur l’antisémitisme et le racisme, sur le multiculturalisme, sur les failles du système éducatif français qui conduisent à la marginalisation des enfants de l’immigration, ou encore sur les guerres de Yougoslavie.

 

Jean-Marie Rouart
Prix Combourg 2013
pour son livre "Napoléon ou la Destinée”, Editions Gallimard



Le Le 15eme prix Combourg a été décerné à Jean-Marie Rouart
de l’Académie Française pour son livre «Napoléon ou la Destinée ».

 

“…Il y a un autre Napoléon. C’est celui qui m’a fasciné. Un homme souvent au bord du gouffre qui s’efforce de déchiffrer l’énigme de sa destinée. Frôlant sans cesse la catastrophe, il semble entraîné dans une course poursuite où le rêve devient réalité, où l’invraisemblable devient vrai. Ses échecs me parlent plus que ses succès. Ils ponctuent sa vie. Il s’est construit en les surmontant. Sous la surface de la gloire, comme d’une mer souterraine, jaillissent çà et là des accès de désespoir, des crises de doute. Parfois il est si désemparé qu’il songe au suicide. À Fontainebleau, en 1814, il décide même d’en finir en avalant du poison. Loin d’être seulement un esprit rationnel, il se sent le jouet de forces obscures. D’où son attirance pour les phénomènes surnaturels. Il croit aux signes, aux présages, aux prédictions, à tous les messages de l’invisible. C’est d’eux qu’il tire la certitude de son destin d’exception. C’est cet autre Napoléon, méconnu, dissimulé derrière la fresque de la grande histoire, que j’ai voulu faire revivre ; et avec lui une époque presque irréelle à force de relever des défis impossibles et de s’abandonner au feu de toutes les passions…”

Reynald Secher
Prix Combourg 2012
pour son livre "Vendée, du génocide au mémoricide”, Editions du Cerf.


Christophe Barbier (à gauche) remet le prix Combourg à Reynald Secher.

Le 14e prix Combourg a été décerné à Reynald Secher pour son livre ”Vendée, du génocide au mémoricide” (éditions du Cerf) et pour l’ensemble de son oeuvre.

Reynald Secher, docteur ès lettres, écrivain et scénariste, a travaillé pendant plus de 25 ans sur le génocide vendéen. Grâce a la découverte, aux archives nationales, de documents totalement inédits, il démontre preuves à l’appui comment le génocide de la Vendée a bien été conçu, voté et mis en oeuvre personnellement par les membres du salut public, et comment l’armée et l’administration n’ont fait qu’exécuter les ordres. Auteur du concept de “Mémoricide”, Reynald démontre comment les criminels et leurs héritiers politiques ont nié les faits et imposé à la nation leur autoamnistie.
 

Christophe Barbier
Prix Combourg 2011

pour son livre "Les derniers jours de François Mitterrand", Grasset.

Après des études prestigieuses (Khâgne et Normal Supérieure), Christophe Barbier se spécialise dans les medias avec un Master info-media. Il commence sa carrière dans le journalisme politique au Point puis passe à Europe 1, pour enfin diriger la revue politique de l’Express en 1996. Il prend la direction de la rédaction de l’Express en 2006. Christophe Barbier s’est fait connaître en particulier dans les débats télévisés de « C’est dans l’air » sur France 3 ou « Ca se discute ». Il officie sur LCI pour couvrir l’élection présidentielle. Passionné de Théâtre, il crée une troupe avec douze normaliens. Il écrit, joue et met en scène des pièces, dont « La guerre de l’Elysée n’aura pas lieu » (2001).
Il publie :
La comédie des orphelins (Grasset 2000)
La saga Sarkozy (édition l’express 2007)
Le bleu de la terre (2007)
Les nouveaux caractères (2007)
Mitterrand a Vichy.
 

Marguerite Castillon du Perron
Prix Combourg 2010

pour Montalembert et l’Europe de son temps, 2009, François Xavier de Guibert.



Arrière petite fille de Victor Duruy, Marguerite Castillon du Perron a fondé avec Véronique Rossillon Slumberger le premier centre « Jeunes Vocation », destiné à favoriser l’épanouissement artistique, littéraire et scientifique d’enfants précoces. Elle a publié : La Princesse Mathilde, 1953, couronné par l’Académie Française. Enfants royaux d’aujourd’hui en collaboration avec Michel de Saint Pierre, La Table Ronde, 1955. Laure roman1956 couronné par l’académie française. Louis Philippe et la Révolution Française Edition Perrin1963. Prix Broquette-Gonin de l’Académie Française1964; Grand Prix du Cercle de l’Unnion1964. Vivre en Chine, 1968, Desclée de Brouwer. Le Garagiste d’Aubusson, pièce de théâtre, 1969. Le Coma, roman Plon, 1973 . Charles de Foucauld: Grasset1982. Prix Chateaubriand1989 ; Le Sang du Roi, théâtre, Ed. François Xavier de Guibert.

 

Michel David Weill
Prix Combourg 2009

Grand amateur d’art, Michel David Weill vient de recevoir le XIe Prix Combourg, en présence de son épouse et des ses quatre filles, des mains de Guy de la Tour du Pin, descendant de François René de Chateaubriand. Une distinction méritée pour ce spécialiste international de la finance qui a publié « L’Esprit en Fête » chez Robert Laffont et qui nous parle de ses passions, de sa vie et du sens du bonheur…« j’avais envie de témoigner sur ma vie, celle d’un homme du XXeme siècle moderne peut-être , attaché au passé par tant de liens, la France d’abord, mon admiration pour sa beauté et pour sa jeunesse; ma profonde affection pour les Etats Unis où l’espoir vit toujours et où chacun a comme l’affirme la Constitution le droit à la poursuite du bonheur ».

Jean Raspail
Prix Combourg 2008


Jean Raspail. Photo Agnès Roche

Le dixième prix Combourg a été décerné en présence de nombreuses personnalités à l'écrivain voyageur Jean Raspail pour son livre
«Septentrion» et l'ensemble de son oeuvre. Grand voyageur, journaliste et romancier, Jean Raspail revendique ses sentiments royalistes.

Jean-Maurice de Montremy 
Prix Combourg 2007


Réception à la mairie de Combourg,
avant la remise du prix au château.

Vie de Rancé fut le dernier livre de Chateaubriand. C’est aussi le thème de l’ouvrage de Jean-Maurice de Montremy (Rancé. Le soleil noir) qui vient d’être couronné à Combourg. La veille, un dîner littéraire rassemblait toute l’Académie Chateaubriand, présidée par Michel Mohrt, au Grand Hôtel de Dinard. Face à la Rance et aux remparts de Saint-Malo !

Francis Huré
Prix Combourg 2006


Francis Huré, lauréat 2006 en compagnie de
Hervé Louboutin, fondateur du Prix Combourg


Prix Combourg pour son livre "Portraits de Pechkoff" aux éditions de Fallois. Maxime Gorki s'appelait Pechkoff, et il donna son nom légal à l'adolescent pauvre qu'il avait adopté. Francis Huré a écrit une biographie impressionniste d'un homme hors de la banalité, et qu'il a côtoyé sans pouvoir percer tous ses secrets. Avec les éléments dont il disposait, et avec la sensibilité d'un ami, il le révèle au long d'une vie cahotée. Enfant d'un ghetto au bord de la Volga, Pechkoff devint général et ambassadeur français.

Jean-Christian Petitfils
Prix Combourg 2005



 

Né le 25 décembre 1944, à Paris, Jean-Christian Petitfils est l'auteur d'un quinzaine d'ouvrages dont certains consacrés à l'histoire des idées politiques (La Droite en France de 1789 à nos jours. Le Gaullisme, les Socialisme utopiques, la Démocratie giscardienne, La Vie quotidienne des communautés utopistes au XIXème siècles L'Extrême droite en Franc) et d'autres à l'histoire des XVIIème et XVIIIéme siècles (L'homme au masque de fer, La Vie quotidienne à la Bastille, L'affaire des poisons. Le Véritable d'Artagnan –ce dernier couronné par l'Académie française- , Le Régent, Lauzun, Madame de Montespan, Louise de la Vallière). Certains de ces ouvrages ont étés traduits en espagnols, en portugais, en arabe et en japonais. Jean-Christian Petitfils a participé également à l'ouvrage collectif La Contre-révolution, sous la direction de Jean Tulard. Son dernier livre, une biographie de Louis XVI (Perrin), paru en mars 1995, est préfacé par Pierre Goubert. Membre sociétaire de la société des Gens de Lettres et de l'Association des écrivains catholiques, il est titulaire d'un doctorat d'Etat en science politique de l'université de Paris, d'un diplôme de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, de l'Institut d'Administration des Entreprises de Paris, d'une maîtrise de droit et d'une licence ès lettres (histoire-géographie).

Marc Fumaroli
Prix Combourg 2004

Le prix Combourg 2004 a été remis à Marc Fumaroli, de l’académie française, pour « Chateaubriand, Poésie et Terreur » paru aux éditions de Fallois. « J’ai voulu accompagner ce voyageur voilé, dans son odyssée aux quatre points cardinaux du siècle des révolutions » nous explique l’auteur.
 


Marc Fumaroli en compagnie de
Sonia de la Tour du Pin Verclause.

Régis Debray
Prix Combourg 2003

De la révolution guévariste à dieu, en passant par la conversion au gaullisme en mai 1968, c’est l’itinéraire de Régis Debray, qui a reçu samedi 25 octobre le 5e prix Combourg de littérature, pour son essai « Dieu : un itinéraire. » L’ancien révolutionnaire, retrouve les accents profonds de la philosophie et de l’anthropologie, pour expliquer les « croyances » qui cimentent les sociétés.

Académie Chateaubriand
Prix Combourg 2001
Jean d’Ormesson



Photo Jacky Salmon

Combourg (Ille et Vilaine). Michel Mohrt de l’Académie Française, président de l’Académie Chateaubriand, à remis le IVe Combourg de littérature à Jean d’Ormesson, le samedi 15 décembre 2001, au château de Combourg pour son dernier ouvrage «Voyez comme on danse» (Robert Laffont) et l’ensemble de son œuvre en présence des membres du jury parmi lesquels Mme de la Tour du Pin, Catherine Descours, Ghislain de Diesbach, Philippe de Saint Robert, Jean-Paul Clément … et en présence du fondateur du Prix, Hervé Louboutin, président du magazine « Le Nouvel Ouest » et de Patrick de Villepin, président de la Banque de Bretagne, partenaire du Prix. Auparavant, devant plus de trois cents personnes, Jean d’Ormesson avait prononcé une conférence sur la jeunesse de Chateaubriand au lycée de Combourg qui porte son nom.
Crée en 1998 pour récompenser un écrivain dont l’œuvre et le Style honorent la mémoire de Chateaubriand, le Prix Combourg à été remis en 1998 à Philippe de Saint Robert, puis à Philippe Barthelet (99) et à Gérard Leclerc (2000).
On notait cette année parmi les invités à cette IVe remise du prix Combourg la présence de Gonzague Saint Bris, directeur de la rédaction de « Spectacle du monde » et celle de Jean Bothorel, journaliste écrivain, secrétaire général du Prix Bretagne.

1998 : Philippe de Saint Robert
Philippe de Saint Robert, journaliste-écrivain, a reçu le Prix Combourg pour « Le secret des jours (Editions Jean-Claude Lattès) et l’ensemble de son oeuvre. Spécialiste de l’histoire de la V ème République, Philippe de Saint Robert à été chroniqueur à "Combat", à "Notre République", au "Quotidien de Paris" et au "Monde". Il a occupé les fonctions de Commissaire général de la langue française et de Conseiller culturel à Bruxelles.
Il a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels « Le jeu de la France » (Julliard), « La même douleur démente » (Flamarion), et « Montherlant ou la relève du soir » (Les Belles Lettres).

1999 : Philippe Barthelet

Juriste et philosophe de formation, Philippe Barthelet est un grand connaisseur et un grand défenseur de la langue française. Ses chroniques de « France Culture » et de « Valeurs actuelles » sont appréciées d’un public exigeant.
Il a déjà publié « Entretiens avec Gustave Thibon » (La Place Royale) ; « Lectures au serpent de mer » (Guivre) ; « L’étrangleur de perroquets » (Critérion) et « Saint Bernard » (Pygmalion) couronné par le Prix Combourg comme l’ensemble de son œuvre.

2000 : Gérard Leclerc
Journaliste, philosophe et théologien, Gérard Leclerc a été l’ami de Gabriel Marcel, de Pierre Boutang et de Maurice Clavel. Auteur d’essais remarqués sur Maurras et sur Bernanos, il a publié « La bataille de l’école » (Denoël), puis « Pourquoi veut-on tué l’Eglise ? » (Fayard) et « Jean Paul II, le résistant » (Bartillat). Il a reçu le Prix Combourg pour son dernier ouvrage « L’amour en morceaux »
(Presses de la Renaissance) et l’ensemble de son œuvre

 

Le Jury du Prix Combourg

La Comtesse de la tour du pin Verclause
Guy Comte de la Tour Pin Verclause, son fils
Catherine Decours, écrivain
Robert de Goulaine, écrivain
Ghislain de Diesbach, écrivain
Jean de Malestroit, écrivain
Bernard Degout, directeur de la Vallée aux Loups
Sacha Bauquin, écrivain
Monsieur l’abbé Heudré
Jean-Yves paumier, chancelier de l’Académie de Bretagne
Romain Barreau, professeur d’université
Hervé Louboutin, journaliste

Et les lauréats de précédents prix :
Philippe de Saint Robert
Philippe Barthelet
Gérard Leclerc
Jean d’Ormesson
...


Au premier rang, de gauche à droite : Guy de la Tour du Pin Verclause; Hervé Louboutin (Le Nouvel Ouest), Sonia de la Tour du Pin Verclause, Gérard Leclerc et le président de la Banque de Bretange, Patrick de Villepin.